To the top button
Faire un don

Occasion pour le don

Occasion du don

Naissance

  • Naissance
  • Anniversaire
  • Autre

Je fais un don

Intervalle de don

Une fois par mois

  • Une fois par mois
  • Chaque trimestre
  • Chaque semestre
  • Une fois par an

Montant

CHF

Bitte Betrag wählen oder eingeben

Nous vous remercions du soutien que vous apportez aux programmes de la Fondation SOS Village d’Enfants Suisse par votre don.

25.02.2021 Actualités Tous Mondial De grands voyages et de dures vérités – Kiki Maeder raconte

  • Catégories
  • Région

Dans notre blog, Kiki Maeder raconte ses voyages et le choc de sa rencontre avec la pauvreté.  

 À 16 ans, ma meilleure amie et moi étions complètement fans de l’Inde. Nous portions des bindis et beaucoup de bijoux indiens (de préférence avec des clochettes), nous écoutions le sitar de Ravi Shankar partout où nous allions et, bien sûr, nos chambres sentaient fortement l’encens. Ah! L’adolescence.

Le premier grand voyage 

Notre excentricité faisait sourire mon père, qui, par le biais de son entreprise de transport, avait souvent l’occasion de se rendre en Inde. « L’Inde, c’est bien plus que ça. Tu dois la vivre », m’a-t-il alors dit. Aux vacances d’été suivantes, il m’a autorisée à passer quatre semaines à New Delhi, dans une famille indienne. C’était la première fois que je partais seule si loin de chez moi. J’ai été bouleversée par cette ville : le grand nombre de personnes, le chaos organisé, les couleurs vives, les odeurs, les vaches au milieu de la rue… c’était fascinant. Mais ce que j’ai également pu voir, ce sont les images qui sont rarement montrées dans les guides de voyage et les magazines sur papier glacé : les déchets en masse et la grande pauvreté.  

 Le choc total 

Bien sûr, je me distinguais par ma taille et la couleur claire de ma peau. Où que j’aille, il  ne fallait pas deux minutes avant que je sois entourée d’enfants qui venaient mendier. Jamais auparavant je n’avais été confrontée de la sorte à la grande pauvreté de notre monde. Des enfants affamés me regardaient avec leurs grands yeux et me tendaient la main. Une fois, j’ai senti que quelque chose m’avait soudainement frappée au genou. C’était un enfant sans jambes, juste le torse sur un petit plateau avec des roues. C’est une image qui me hante encore aujourd’hui. Ces situations m’ont profondément touchée. Bien sûr, j’ai donné de l’argent aux enfants, vous vous devez de les aider, après tout ! Ma famille d’accueil indienne m’a expliqué avec amour que c’était une erreur.  

Kiki Maeder évoque ses voyages en Inde.

Émerveillée, Kiki Maeder a 16 ans lors de son premier grand voyage en Inde.

La dure vérité 

Ces enfants sont généralement envoyés par leurs parents, car les yeux d’enfants innocents ont un effet plus puissant que ceux d’adultes mendiants. Si ça marche, l’exploitation continue : les enfants sont encore envoyés mendier au lieu d’aller à l’école. Il existe même des gangs organisés qui enlèvent et mutilent délibérément des enfants pour plus d’efficacité. Ceux-ci sont particulièrement dangereux. Et en effet, pendant mon séjour, j’ai vu un nombre effrayant d’enfants avec des membres manquants. 

L’inspiration de mon engagement 

Ce voyage et ces expériences m’ont marquée à vie. C’est à ce moment que j’ai décidé que je voulais aider les enfants de ce monde vivant dans la pauvreté de manière durable. En SOS Villages d’Enfants Suisse, j’ai trouvé une organisation non gouvernementale qui peut le faire selon mes principes et de manière transparente et efficace.  

Non seulement les enfants des villages d’enfants SOS peuvent grandir dans un environnement aimant et sûr, mais le bilan social des villages d’enfants SOS montre également que les parents et les enfants qu’ils ont aidés  gagnaient plus d’argent, et donc l’économie locale bénéficie aussi directement des investissements dans les projets locaux. Ce que j’aime aussi chez SOS Villages d’Enfants Suisse, c’est sa flexibilité et son dynamisme: ses collaborateurs déterminent  une intervention est des plus urgentes. Ainsi, fin 2020, ils ont lancé un programme à Athènes, à Thessalonique, en Crète et à Ioannina pour aider les nombreux enfants et mineurs non accompagnés parmi les plus de 120 000 réfugiés en Grèce et pour les protéger le plus possible de nouvelles expériences traumatisantes 

L’avenir 

L’argent est à la fois la cause et la solution de la pauvreté. Je voudrais transmettre ce savoir important à mes enfants. Ils sont encore trop jeunes pour comprendre ce cycle, mais en vieillissant, je veux qu’ils comprennent l’importance et l’efficacité de l’argent. Mais aussi sa répartition inégale dans notre monde. Peut-être avec un voyage en Inde. 

Responsable du contenu:

Nathalie Rutz

Je suis responsable de la communication pour les droits des enfants du monde entier.

retour