To the top button
Faire un don

Occasion pour le don

Occasion du don

Naissance

  • Naissance
  • Anniversaire
  • Autre

Je fais un don

Intervalle de don

Une fois par mois

  • Une fois par mois
  • Chaque trimestre
  • Chaque semestre
  • Une fois par an

Montant

CHF

Bitte Betrag wählen oder eingeben

Nous vous remercions du soutien que vous apportez aux programmes de la Fondation SOS Village d’Enfants Suisse par votre don.

15.06.2021 Actualités Tous Amérique du Sud Familles en fuite

  • Catégories
  • Région

Almendra (33 ans) a fui le Venezuela avec sa famille pour échapper à la pauvreté. À Quito, elle et d’autres familles réfugiées peuvent compter sur l’aide de SOS Villages d’Enfants.

Carlos, le mari d’Almendra, a quitté son pays d’origine début 2019 à la recherche d’un avenir meilleur. Il s’est retrouvé à Quito, la capitale de l’Équateur. Il a parcouru plus de 1500 kilomètres. En espérant bien sûr que sa femme et ses enfants puissent le rejoindre plus tard. Malheureusement, le gouvernement équatorien a appliqué une nouvelle taxe de visa que la famille n’avait pas les moyens de payer. Almendra et Mario (3 ans), son plus jeune fils, ont fui vers l’Équateur par des voies non officielles. Sa fille Maria, âgée de neuf ans, a dû rester avec sa grand-mère au Venezuela parce que la famille ne pouvait pas se payer un autre billet.

Échapper à un avenir incertain

Almendra et sa famille sont quelques-unes des personnes, de plus en plus nombreuses, qui ont fui dans les pays voisins en raison de la crise politique et économique actuelle au Venezuela. Parmi elles, environ 365 000 se trouvent en Équateur. Le gouvernement local est incapable de faire face à cet afflux. La plupart des réfugiés souffrent de difficultés car ils n’ont pas accès à un travail décent et aux services publics tels que la santé et l’ éducation.

Carlos a eu la chance d’obtenir un permis de travail et a trouvé un emploi de mécanicien automobile. Almendra s’occupe de Mario. Elle vend occasionnellement des sandwichs au fromage et offre un service de manucure à ses voisins. « Nous arrivons à peine à joindre les deux bouts avec le peu d’argent que nous gagnons », nous dit Almendra. « Faire venir ma petite fille à Quito coûte au total plus de 300 francs. C’est bien au-delà de nos moyens actuels. »

Après avoir fui le Venezuela, des familles réfugiées tentent leur chance dans les pays voisins.

Après avoir fui le Venezuela, des familles réfugiées tentent leur chance dans les pays voisins.

Assistance pour les familles réfugiées

Elles font depuis peu partie d’un programme communautaire géré par SOS Villages d’Enfants Équateur en collaboration avec le HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés). Ce programme tend la main aux familles dans le besoin grâce à des versements mensuels en espèces. Pour Almendra et Carlos, l’argent couvre le loyer de leur petit appartement et permet à Almendra d’acheter du matériel de manucure. Comme les autres familles, elles reçoivent la visite d’un psychologue SOS et d’un travailleur social. Elles participent à des ateliers d’éducation parentale organisés par les collaboratrices et collaborateurs de l’ONG SOS Villages d’Enfants et d’autres organismes à but non lucratif. « Je ne veux pas quitter Quito », admet Almendra. « Nous voulons juste avoir une chance d’avoir une vie meilleure, pour nous et nos enfants. »

Comme Almendra et sa famille, plus de 5 millions d’autres Vénézuéliens avaient déjà quitté leur pays fin 2020 selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. Ils sont nombreux à chercher un nouveau foyer dans les pays voisins comme la Colombie et le Brésil, mais les possibilités sont limitées. Beaucoup vont plus loin, au Pérou ou en Équateur, encore plus loin de leurs proches. Ils sont encore plus déracinés et privés de toute perspective sûre. Faites un don et aidez-nous à soutenir les enfants et les familles qui se trouvent dans cette situation vulnérable.

Responsable du contenu:

David Becker

Lorsque je crée du contenu en mots et en images, je suis inspiré par la vue d'ensemble et touché par les petits détails.

retour