Depuis 2019, Marco Wölfli est ambassadeur de la Fondation SOS Village d’Enfants Suisse. Lors d’un voyage au Lesotho, il a visité le programme de formation YEET à Leribe ainsi que le village d’enfants SOS de Maseru.
La population du Lesotho est très jeune: un tiers de ses habitants a moins de 16 ans. Nombre de ces jeunes ont peu de perspectives d’avenir. À Leribe, le projet YEET (Youth Entrepreneurship & Empowerment Training) leur offre un avenir professionnel dans les domaines de la couture, de la restauration ou de la construction. Marco Wölfli sait d’expérience l’importance d’avoir une base professionnelle. Après avoir commencé un apprentissage de dessinateur en bâtiment, il l’a interrompu pour signer un contrat professionnel au BSC Young Boys, à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui, il travaille de nouveau dans l’immobilier (voir l’interview).
Marco Wölfli en visite chez Zandile (à droite) et sa mère. © Cebisile Mbonani_SOS-Villages d’Enfants-Suisse_Fairpicture
Lors de sa visite à Leribe, Marco Wölfli a rencontré Zandile. L’an dernier, ce jeune de 22 ans était le seul homme à suivre la formation de couture et a donc fait l’objet de commentaires moqueurs de la part de ses collègues, comme il le raconte. Il a accueilli le visiteur de Suisse à son domicile. Marco a pu l’observer en train de coudre une chemise dans le salon à l’aide d’une machine à coudre. La force de caractère du jeune homme a impressionné Marco: «Je trouve formidable qu’il ait terminé la formation et que les propos négatifs de son entourage ne l’aient pas arrêté.» Les conditions de vie et de travail de Zandile lui ont également fait forte impression: «Il fait très froid ici et Zandile et sa famille n’ont pas de chauffage. Malgré tout, ils nous ont accueillis chaleureusement et avaient toujours le sourire aux lèvres.»
Le deuxième jour du voyage, Marco Wölfli a servi de gardien de but à l’équipe YEET lors du tournoi All Women Football organisé à l’occasion de sa visite. Les joueuses YEET suivent toutes la formation dans le domaine des installations électriques. Lors du tournoi, trois équipes s’affrontaient. Le gardien de but pouvait être un homme. Entre les matches, Marco a discuté avec Joyce, qui a dû abandonner l’école en dixième année parce que ses résultats n’était plus suffisants pour obtenir une bourse et que sa mère célibataire n’avait pas les moyens de payer ses frais de scolarité. Joyce a souffert de n’avoir aucune perspective. En 2020, elle est devenue mère et a emménagé dans la famille de son mari avec son enfant. En raison de la pandémie, la situation économique était particulièrement difficile et les jeunes parents avaient beaucoup de mal à trouver un emploi – jusqu’à ce que Joyce apprenne l’existence du programme de formation YEET lors d’un événement de SOS Villages d’Enfants. Aujourd’hui, Joyce rêve déjà de créer sa propre entreprise et est très motivée pour devenir électricienne.
Marco Wölfli était ravi de remettre trophées et médailles lors de la clôture du tournoi de football: «C’est formidable de voir la joie et la motivation de ces jeunes femmes sur le terrain.» Après une journée de tournoi fatigante, les apprentis du secteur de la restauration ont régalé le gardien de but suisse avec un souper délicieux et sain.
Les apprentis du cursus Gastronomie préparent le repas du soir. © Cebisile Mbonani_SOS-Villages d’Enfants-Suisse_Fairpicture
Photo de groupe avec l’ambassadeur © Cebisile Mbonani_SOS-Villages d’Enfants-Suisse_Fairpicture
Autre temps fort de ce voyage: la visite du village d’enfants SOS de Maseru, où Marco a été accueilli avec enthousiasme. Un nouveau match de football a eu lieu, avec Marco Wölfli en gardien de but de l’équipe de SOS Villages d’Enfants. Ce match contre une équipe d’amateurs de la région étaitun changement bienvenu pour les habitantes et habitants du village d’enfants SOS. Marco Wölfli a été enthousiasmé par les paysages impressionnants et par la population: «Le Lesotho est un pays magnifique. J’ai rarement joué au foot dans un décor aussi époustouflant. Les gens ici sont très chaleureux et sympathiques alors qu’ils n’ont pas grand-chose.»
Marco lors de la visite de la maison «Mamellong» («patience») au village d’enfants SOS de Maseru. © Cebisile Mbonani_SOS-Villages d’Enfants-Suisse_Fairpicture