La Journée mondiale contre le travail des enfants a lieu le 12 juin. C’est l’occasion de rappeler que des millions d’enfants à travers le monde sont contraints de soutenir financièrement leurs familles. Agissons pour qu’ils aient le droit de jouer ou d’aller à l’école.
La cause principale du travail des enfants reste la pauvreté. Les catastrophes naturelles et les conflits aggravent la misère économique de familles qui vivaient déjà avec le minimum vital. Cela oblige les enfants et les adolescents à travailler pour subvenir aux besoins de leur famille.
Dans le même temps, ils sont contraints de quitter l’école ou de mettre fin à d’éventuelles formations. Seule l’éducation et une aide ciblée permet de briser ce cercle vicieux. C’est là qu’intervient l’ONG SOS Villages d’Enfants avec des programmes durables d’éducation et de renforcement de la famille. Grâce à l’aide à l’autonomie, SOS Villages d’Enfants permet à des parents dans le monde entier de créer eux-mêmes leur avenir. Nous soutenons les parents avec des formations et des microcrédits afin qu’ils améliorent durablement leurs revenus pour le bien-être de leurs enfants. La scolarisation offre aux enfants un moyen d’échapper à la pauvreté et leur ouvre la voie d’une vie autonome.
La guerre, un facteur aggravant
Les familles poussées à fuir la guerre se retrouvent souvent dans la pauvreté. Les enfants se voient alors contraints de travailler, même épuisés par la fuite. Une situation tout à fait inconcevable. Pour lutter contre le travail des enfants, l’organisation non gouvernementale SOS Villages d’Enfants axe principalement son aide autour des réfugiés mineurs non accompagnés et des familles. Actuellement, SOS Villages d’Enfants est active au sein de programmes d’aide d’urgence en Syrie et au Bangladesh, et contribue à améliorer la situation dramatique des enfants réfugiés. Nous leur offrons, ainsi qu’à leur famille, un abri, de la nourriture, des soins médicaux, un soutien psychosocial et un accès à l’éducation et à la formation.