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16.01.2020 Actualités Tous Afrique Amara sait comment s’ensortir

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L’histoire d’Amara parle d’elle-même du succès du travail de SOS Villages d’Enfants à Harar. Grâce à l’aide aux revenus,cette astucieuse grand-mère a pu ouvrir sa propre boutique etpeut désormais subvenir aux besoins de ses deux petits-enfants.

Les parents étant décédés, il ne reste plus que la grand-mère. Ce n’est pas un cas isolé en Ethiopie. C’est le cas d’Amara 58 ans et de ses deux petits-en-fants Tizita (5 ans) et Birbane (8 ans). Dans un tra-gique accident, Amara a perdu subitement sa fille et son gendre, et les enfants leurs parents. «Une peine immense, en particulier pour les enfants», raconte Amara «mais je n’avais pas le temps de pleurer, je de-vais m’assurer que les enfants avaient ce qu’il fallait.»

«Nous n’avons plus besoin de l’aide apportée par SOS Villages d’Enfants.» Tizita (5 ans) et son frère Birbane (8 ans) vivent avec leur grand-mère Amara (58 ans).

 

«L’aide apportée par SOS Villages d’Enfants a été très bénéfique,non seulement pour moi, mais aussi pour Birbane et Tizita. Je suiscertaine qu’ils vont tous les deux pou-voir prendre leur vie en main.» Amara (58 ans) grand-mère  de Tizita et Birbane

 Amara (58 ans) grand-mère de Tizita et Birbane

Amara était lucide, elle n’avait plus la force phy-sique nécessaire pour travailler aux champs et faire tourner l’entreprise de son beau-fils. Elle devait trouver une autre activité. Un voisin parle de la si-tuation d’Amara à un collaborateur de SOS Villages d’Enfants. Elle reçoit de la visite peu de temps après. «Avant cela, je n’avais jamais entendu parler de SOS Villages d’Enfants et j’étais soulagée d’apprendre qu’il y avait quelqu’un qui pouvait nous aider. Les entretiens m’ont beaucoup aidée», ajoute Amara. En plus du soutien psychologique et des thérapies par le jeu, qui ont beaucoup aidé les enfants, elle a reçu une formation à la direction d’entreprise et un cours d’alphabétisation: «Qui aurait pu croire qu’à mon âge, j’apprendrais à lire, écrire et compter», dit-elle surprise.

«L’aide apportée par SOS Villages d’Enfants a été très bénéfique,non seulement pour moi, mais aussi pour Birbane et Tizita. Je suiscertaine qu’ils vont tous les deux pou-voir prendre leur vie en main.» Amara (58 ans) grand-mère de Tizita et Birbane

Lors des cours sur l’autonomie financière, elle est également informée de ses droits. Notamment de la possibilité de demander à un représentant local l’installation d’une conduite d’eau. Comme elle avait entre-temps appris à lire, elle a pu remplir le formulaire nécessaire et dès la fin de la formation s’est mise en quête d’un point de contact gouverne-mental pour engager le processus. Elle a payé elle-même une partie du raccordement à l’eau et elle a compensé les frais grâce au financement initial qu’elle a reçu de SOS Villages d’Enfants dans le cadre des programmes d’amélioration des reve-nus. L’argent restant a été investi dans un frigi-daire d’occasion et elle a lancé peu après sa nouvelle acti-vité commerciale: la vente d’eau fraîche. «L’idée m’est venue lors d’une heure de formation organisée par SOS Villages d’Enfants au centre social.»

L’entreprise a vite eu du succès et Amara a pu rapidement rembourser son prêt. Comme l’entreprise fonctionnait bien, elle a entre-temps réaména-gé sa maison pour créer un appartement indépendant. Avec le loyer de cet appartement, elle gagne un revenu complémentaire et est aujourd’hui parfaitement auto-nome. Amara est reconnaissante envers SOS Villages d’Enfants: «L’aide apportée par SOS Villages d’Enfants a été très bénéfique, non seulement pour moi, mais aussi pour Birbane et Tizita. Je suis certaine qu’ils vont pouvoir prendre leur vie en main. La mort de leurs parents est en-core très douloureuse, mais les enfants sont bons à l’école et veulent travailler dans le secteur de la santé afin d’aider d’autres enfants.» L’aide de SOS Villages d’Enfants a donc un impact intergénérationnel. Tizita et Birbane ont désor-mais un futur et n’ont plus besoin de SOS Villages d’Enfants.

 

Tizita (5 ans) et son frère Birbane (8 ans) vivent avec leur grand-mère Amara (58 ans).

Tizita (5 ans) et son frère Birbane (8 ans) vivent avec leur grand-mère Amara (58 ans).