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06.07.2020 Actualités SOS Villages d'Enfants Suisse Tous Mondial En dialogue avec Paolo Meneguzzi

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Au printemps, l’école de musique de l’ambassadeur SOS Villages d’Enfants Paolo Meneguzzi a également dû fermer ses portes à cause du coronavirus. Le musicien aborde cependant la nouvelle année scolaire avec optimisme.

Les élèves suisses s’apprêtent à commencer une nouvelle année scolaire. Quels sont vos souvenirs de l’école ?

Je me souviens de l’environnement, des couleurs et d’un enseignant en particulier, qui a aussi été mon entraîneur de football par la suite. Je me souviens d’une envie de jouer, plutôt que d’apprendre.

Votre école de musique démarre aussi une nouvelle année scolaire. Comment se présente l’avenir après la crise du coronavirus ?

Fin août, nous prévoyons la fête « Retour à l’école » sur la Piazzale alla Valle di Mendrisio. La fête doit être ouverte à tous, même s’il est actuellement difficile de la planifier. L’avenir est très incertain en ce moment, alors nous restons flexibles et observons les évolutions du jour en jour. Nous continuons par ailleurs à proposer des cours en ligne, afin d’être préparés en cas de deuxième vague.

L’éducation vous tient très à cœur, comme le montre l’ouverture de votre propre école de musique. Pour vous, qu’est-ce qui fait une bonne éducation ?

Dans notre école de musique, nous mettons l’accent sur l’appartenance à une communauté créative avec des danseurs, des chanteurs, des musiciens et des acteurs, qui aident les élèves à développer leur talent au-delà de leurs études en amateur. Faire les choses avec plaisir et passion facilite l’apprentissage. On fait ce dont on a envie, avec des personnes que l’on apprécie. Un environnement aussi sain et positif prépare de manière optimale à la période où il faudra prendre des décisions pour son avenir, par exemple entrer dans une académie de musique et faire de sa passion son métier.

Vous avez déjà visité un programme SOS Villages d’enfants au Chili. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?

J’ai visité les villages d’enfants SOS à Santiago du Chili et j’ai été impressionné par l’engagement passionné du personnel. J’ai vu à quel point les enfants aiment leurs mères SOS et les autres membres du personnel. Et j’ai ressenti l’amour qui caractérise cette œuvre.

Quel est l’impact de la possibilité d’éducation – un droit fondamental dans ce pays – sur votre vie et celle de vos enfants ?

L’école a certainement eu un impact sur mon enfance. En tant qu’enfant, il est simplement obligatoire d’aller à l’école, vous ne le remettez pas du tout en question. Les années passent, et l’école vous façonne automatiquement, socialement et au-delà de l’apprentissage. Mais enfant, le football et la musique étaient encore plus importants pour moi que l’école. Je ne forcerai pas mon fils à étudier, je ne lui donnerai des conseils que lorsque je le jugerai important. À l’école, il bénéficie de l’éducation et de l’instruction. Je vais le motiver à faire ce qui le passionne.

Tous les enfants du monde ne peuvent pas se réjouir de leur premier jour d’école car ils n’ont pas accès à l’éducation en raison de la pauvreté, de la fuite ou de catastrophes naturelles. Qu’est-ce que cela déclenche en vous ?

La colère contre moi-même. Parce que je n’y pense pas assez et que je ne fais rien pour y remédier. Pour nous, la fréquentation scolaire est une évidence. Notre société ne peut plus imaginer ne pas avoir d’école, ne pas avoir accès à l’éducation. Dans mon école, l’enthousiasme, la volonté de se battre me manquent parfois, simplement parce que nous avons tout.

Pourquoi êtes-vous ambassadeur de SOS Villages d’enfants ?

Pour rester en contact avec moi-même et avec la nature de la vie. Si je ne vois pas ce qui se passe ailleurs, je ne pourrai jamais aider mon fils ni personne d’autre. L’aide humanitaire doit être fournie par des personnes qui sont liées à la région et aux événements et qui comprennent le contexte. Ils peuvent ensuite le transmettre à d’autres.

Au cours de nombreux voyages, j’ai eu l’occasion de voir de près la triste réalité de la pauvreté et de la souffrance. Aussi vagues que soient mes souvenirs de mes années d’école, j’ai toujours en tête les expériences impressionnantes de mes voyages.

Que souhaitez-vous accomplir en tant qu’ambassadeur de SOS Villages d’enfants ?

On parle beaucoup trop des objectifs sans rien changer à la situation actuelle. Je veux me rendre utile et attirer l’attention sur la réalité de la pauvreté. Je veux faire une différence et permettre aux enfants de rêver. Mais ceux qui n’ont pas de nourriture et aucune perspective d’avenir ne peuvent pas rêver. Nous devons donc commencer par-là : par les éléments de base comme la nourriture et l’éducation.

Que trouvez-vous particulièrement convaincant dans le travail de SOS Villages d’enfants ?

Je suis convaincu que SOS Villages d’enfants aide les enfants dans leur propre pays. Sans les obliger à subir un second traumatisme, à savoir devoir changer de maison, de pays, de coutumes, de culture et de famille. Il est déjà très difficile de se remettre d’un traumatisme dans un pays que l’on connaît. Si vous devez faire face à cela seul et dans un environnement étrange, cela devient encore plus difficile. Les jeunes qui grandissent ensemble peuvent s’entraider. Ce projet est soutenu par SOS Villages d’enfants.

Pourquoi faites-vous confiance à cette organisation caritative ?

Parce que l’organisation est reconnue, des gens que je connais y travaillent et j’ai des collègues qui ont donné leur réputation et leur conviction à « l’aide humanitaire » de SOS Villages d’enfants.

Lorsque vous pensez à votre propre enfance, qu’est-ce qui a le plus marqué votre vie ?

Des rêves, bien sûr. De la musique, mais surtout du chant. Le football a également déterminé et façonné une grande partie de ma jeunesse, mais mon rêve était de chanter. J’y ai travaillé jour après jour, car j’étais convaincu : c’est ma voie.

Quel est votre souvenir d’enfance préféré ?

Le football et la stéréo.

Pourquoi vous engagez-vous en faveur de l’éducation des enfants dans le besoin ?

L’éducation permet un développement durable et efficace, car la fréquentation scolaire et la formation professionnelle sont un moyen de sortir de la misère pour les enfants et les jeunes défavorisés. Soutenir une organisation qui fonde des écoles, forme des enseignants et fournit du matériel scolaire est donc particulièrement important pour moi. En fin de compte, des régions entières en bénéficient. Chaque enfant devrait vivre un premier jour d’école formidable et avoir la possibilité de s’instruire et d’avoir un avenir indépendant.

Je veux utiliser ma serviabilité et mon amour pour les autres. Ensemble, résolument et avec compassion, nous pouvons accomplir beaucoup. Pour moi, c’est déjà un succès si je peux le transmettre à mon fils. J’espère que ce message sur SOS Villages d’enfants touchera beaucoup plus d’enfants.

Responsable du contenu:

David Becker

Lorsque je crée du contenu en mots et en images, je suis inspiré par la vue d'ensemble et touché par les petits détails.

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