2025 : Notre rétrospective 

À Rafah, le village d’enfants SOS est complètement détruit. Des familles sont déchirées. Chaque jour, des personnes meurent et des enfants souffrent de la faim. La situation à Gaza demeure insupportable et il n’est pas question de rester les bras croisés. Nous lançons un appel à l’aide d’urgence pour demander à la population suisse d’appuyer nos efforts et d’offrir un peu d’espoir en ces temps difficiles. 

Malgré de nombreux défis, nous parvenons à créer des refuges sûrs, à fournir aux enfants les aliments, l’eau et les soins médicaux dont ils ont tant besoin, et à mettre en place des programmes éducatifs et de soutien psychologique.

Une nouvelle ambassadrice vient renforcer les rangs de SOS Villages d’Enfants. Noelle Maritz, footballeuse internationale suisse, s’engage en faveur des familles pour leur permettre de bien s’occuper de leurs enfants.

Et en Suisse, est-ce que tout est parfait ? Non. Même si on y vit bien, certaines personnes ont besoin de soutien. C’est notamment le cas de nombreux jeunes qui doivent affronter seuls le passage à l’âge adulte. Les care leavers, ces jeunes qui quittent des structures d’accueil une fois majeurs, en font souvent partie. Avec INDEPENDA, nous leur apportons une solution et les aidons à régler leurs problèmes d’emploi, de logement, de formation, de finances, de questions sociales et de santé. Nous abordons toujours la situation dans son ensemble et nous adaptons aux besoins de chacune et chacun. Afin d’illustrer cette phase d’incertitude propre à tous les jeunes, une classe de Zoug a résumé ses peurs, ses aspirations et ses objectifs sur un tableau. Un regard unique sur les préoccupations actuelles de la jeunesse.

Nous avons à cœur de promouvoir l’égalité des chances. En effet, des femmes fortes font des familles solides, et des filles qui ont confiance en elles sont la clé d’un avenir meilleur. Nous soutenons pleinement cette approche à travers des groupes de « jeunes adultes modèles » ou Role Model Youths. Originaires de Hawassa en Éthiopie, des jeunes femmes comme Malawi, Meskele et Birtukan, collaborent sur un pied d’égalité avec des hommes de leur âge. Ensemble, ils créent des petites entreprises et rompent avec la répartition traditionnelle des rôles. Toutes trois assument des responsabilités habituellement réservées aux hommes. Par ailleurs, elles décident elles-mêmes quand, avec qui et si elles se marieront un jour. Leur engagement encourage d’autres jeunes de la communauté à suivre leur exemple. Elles inspirent ainsi une nouvelle génération qui revendique non seulement l’indépendance, mais aussi l’égalité.

L’égalité des droits et l’inclusion vont de pair. C’est pourquoi nous proposons aux personnes en situation de handicap un accompagnement personnalisé, des prestations accessibles et des structures inclusives. Pour s’épanouir, les familles ont besoin d’un environnement qui reconnaît et valorise la diversité. Quand tous les membres d’une famille – peu importe leurs capacités physiques, intellectuelles ou psychologiques – bénéficient des mêmes chances et reçoivent le même soutien, les liens qui les unissent se resserrent. L’inclusion n’est pas une mesure facultative à nos yeux. Il s’agit d’une valeur enracinée dans notre engagement en faveur des enfants, des jeunes et des familles.
 

Le 24 mai, nous avons passé la Journée de la bonne action chez Coop avec Swissom en promouvant la l'initiative en matière de durabilité Mobile Aid. Nous avons collecté dans plus de trente magasins des téléphones portables usagés, dont certains étaient si anciens qu’ils ont peut-être déjà valeur d’antiquité… Les recettes issues de leur recyclage ou de leur revente ont été entièrement reversées à nos projets d’aide alimentaire. Mais le potentiel reste immense. Même si nous avons collecté 11 000 téléphones en mai 2025, on estime qu’environ huit millions d’appareils inutilisés sommeillent dans les tiroirs suisses. Fixons-nous un objectif commun : en collecter encore plus en 2026 pour que les enfants et les familles puissent se nourrir sainement, aujourd’hui et demain.

Parents, grands-parents, tante ou frère aîné : les enfants ont besoin de personnes de référence bienveillantes et dignes de confiance. Toutefois, les rapports entre les membres d’une famille manquent parfois de respect ou d’attention. Lorsque la survie ne tient qu’à un fil, angoisses et stress ternissent le quotidien. La patience et la compréhension passent alors au second plan. Pour y remédier, nos programmes soutiennent différentes structures familiales afin que les enfants bénéficient d’un cadre stable, adapté et empreint d’affection. Nous organisons aussi des formations et des campagnes de sensibilisation qui enseignent aux parents les principes d’une relation aimante et sans violence.

Combien font trois fois quatre ? Pour certains, la réponse est évidente. Pour d’autres, c’est un problème sans solution. Au Niger comme dans beaucoup de nos pays d’intervention, les parents arrachent leurs enfants à leur environnement pour partir chercher du travail. Ils comptent aussi sur eux à la maison ou pour gagner de l’argent. Les filles sont souvent déscolarisées et n’ont ainsi aucune chance de briser le cercle de la pauvreté. Nous renforçons les familles nigériennes pour que leurs enfants puissent apprendre et, tout simplement, vivre leur enfance. Les filles et garçons qui ont abandonné l’école accèdent à des classes passerelles qui leur permettent de rattraper leur retard et de réintégrer le cursus habituel après un an.

Cette année, nous avons à nouveau participé à l’initiative « Making Impact Visible » en collaboration avec la Laidlaw Foundation. Nous avons sélectionné parmi plusieurs candidatures deux étudiantes qui ont passé quelques semaines ensemble au Lesotho et en Éthiopie pour suivre nos projets. En échangeant avec nos équipes et les bénéficiaires des programmes, elles ont vu par elles-mêmes pourquoi et comment nous intervenons auprès des familles. Au cours de ce voyage, elles ont accumulé nombreuses expériences, photos, vidéos et des récits qui illustrent à merveille notre mission :  UNE FAMILLE POUR CHAQUE ENFANT

Le projet Wings of Tomorrow, mené en Afrique du Sud avec notre équipe locale, SWISS et help alliance, est un exemple de collaboration réussie. Pendant plus de deux ans, nous accompagnons des jeunes pour qu’ils puissent aller à l’école et trouver une formation. Nous créons un environnement stable qui leur permet, à eux et à d’autres enfants et adolescent·e·s, de prendre leur avenir en main.

L’union fait la force. Cette devise s’applique aussi aux enfants et aux jeunes qui s’engagent dans nos projets pour défendre leurs droits, leurs camarades et leurs communautés. SOS Villages d’Enfants crée et soutient des clubs d’enfants qui montent notamment des pièces de théâtre pour aborder des sujets tabous tels que l’alcoolisme ou le mariage précoce. Les membres de ces groupes lancent même des actions de reboisement et de nettoyage pour offrir à toute leur communauté un meilleur cadre de vie. Leur engagement est une source d’inspiration, non seulement pour les habitantes et habitants de leurs quartiers, mais aussi pour nous. Cette génération nous remplit d’optimisme. Elle est sûre d’elle, défend une vision claire et a envie de prendre son avenir en main.

La famille c’est l’amour, la douceur, la confiance, le réconfort et bien plus encore. En bref : la famille c’est tout. Notre campagne vient du cœur et reflète les causes qui nous sont chères. Nous soutenons les parents dans le monde entier afin qu’ils puissent prendre soin de leurs enfants sur la durée et leur offrir un foyer aimant. Toutefois, la route reste longue. Dans le monde, un enfant sur dix grandit sans famille ou risque de la perdre. Avec le message « La famille c’est… », nous attirons l’attention sur cette triste réalité. Nous montrons aussi, à travers des moments tendres ou amusants, à quoi ressemble une vraie famille.

Nous en avons la conviction : chaque fille et chaque garçon a droit à une famille. Dans cet esprit, nous avons retrouvé d’autres ONG sur la Place fédérale à Berne en signe de soutien à Gaza. Nous avons exigé la protection des civils, un cessez-le-feu immédiat et des actions concrètes de la Suisse.

Protéger les enfants et les familles. Un message simple qui met tout le monde d’accord. Pourtant, des millions de filles et garçons vivent dans des zones de guerre ou de conflit. La peur, la destruction et la violence font partie de leur quotidien. Nous ne pouvons et ne devons pas l’accepter. Avec notre initiative « Stomping for Peace », nous nous engageons pour la paix afin que les familles restent unies et que les enfants grandissent entourés et protégés. Et nous ne sommes pas seuls à taper du pied : des associations et des classes de toute la Suisse, sans oublier Tante Carmen, notre ambassadrice, participent déjà à « Stomping for Peace » et organisent des événements pour promouvoir la paix.