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11.10.2019 Actualités Programme d'aide Tous Mondial Indésirables

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La préférence pour les garçons, bien ancrée dans des pays tels que l’Inde, la Chine et le Pakistan, mène à une pénurie de femmes. Il manquerait en effet près de 90 millions de femmes. Cette situation a des conséquences tragiques.

 

Nos collègues de SOS Villages d’Enfants en Inde déplorent encore et toujours le nombre élevé de fillettes abandonnées. Souvent, les parents les déposent seules dans un train sous prétexte d’aller rendre visite à des membres de la famille. Mais le voyage ne mène nulle part. Les enfants qui sont remis à SOS Villages d’Enfants par les autorités ont de  la chance. Pour les autres, leur avenir est plus qu’incertain. Les chances de retrouver les parents sont minces. Dans les cultures comme en Inde, les filles sont  aujourd’hui encore considérées comme un fardeau économique. La dot élevée due à la famille du marié lors d’un mariage empêche de nombreux parents de donner aux filles la même attention qu’à leurs frères. Cela se reflète notamment dans le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, qui est deux fois plus élevé chez les filles que chez les garçons. Beaucoup de parents économisent sur la nourriture ou refusent d’aller chez le médecin. Ils investissent rarement pour l’éducation de leurs filles. Près de la moitié de la population féminine indienne ne sait ni lire ni écrire.

 

L’assassinat de nouveau-nés de sexe féminin comme solution au problème de la dot est toujours répandu, en particulier dans les régions les plus pauvres de l’Inde.

 

L’avenir professionnel de nombreuses femmes se limite donc à s’acquitter des tâches ménagères. Mésestimées et négligées par leurs parents, les filles n’ont guère l’espoir de choisir la vie qu’elles voudront vivre, pas même à l’adolescence; car en
raison du système de castes, les mariages arrangés font toujours partie intégrante de la culture indienne. Les femmes comme les hommes souffrent de ce paternalisme. Les troubles psychologiques s’accompagnent d’un déséquilibre de la société: selon les calculs démographiques, il manquerait plus de 90 millions de femmes dans
le monde. C’est principalement en Inde et en Chine que les fils jouissent d’un plus grand prestige social. Comme les filles rejoignent une autre famille quand elles sont mariées, seuls les hommes
peuvent pratiquer le culte des ancêtres. La pension des parents dépend donc de la situation du fils. L’avortement systématique des fœtus de sexe féminin et la négligence des filles font le jeu de la traite des êtres humains. La traite des femmes est en constante augmentation.

 

Si le sujet vous intéresse, nous vous recommandons le documentaire un monde sans femmes.